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jeudi 10 décembre 2009

Les agissements de A. Haidar, une manoeuvre destinée à détourner l'attention sur les priorités établies par l'ONU (ambassade)

Les agissements de A. Haidar, une manoeuvre destinée à détourner l'attention sur les priorités établies par l'ONU (ambassade)

L'ambassade du Maroc au Royaume-Uni a dénoncé, jeudi, les agissements de la dénommée Aminatou Haidar, soulignant qu'ils s'inscrivent dans le cadre d'une manœuvre bien préparée par les adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume dans le but de détourner l'attention sur les réelles priorités établies par l'ONU.




"La grève de la faim d'Aminatou Haidar représente un show planifié et une manœuvre de provocation lancée par les ennemis du Maroc dans le but de détourner l'attention sur les réelles priorités établies par l'Onu, en particulier la nécessité de maintenir l'élan crée par l'initiative marocaine d'accorder une large autonomie aux provinces du sud et d'appuyer le processus de négociation visant à parvenir à une solution politique définitive, réaliste et consensuelle", a indiqué l'ambassade dans une lettre adressée au parlement britannique, dont la MAP a obtenu copie.

"Haidar, qui a toujours joui des droits découlant de sa nationalité marocaine, a violé les dispositions juridiques en vigueur pour entrer au Maroc" a indiqué la lettre.

Dans un acte, qui a défié les autorités marocaines et heurté les sentiments de toute la Nation, Haidar a pris la décision de renier volontairement sa nationalité et de remettre son passeport et sa carte d'identité nationale, a précisé la lettre.

Contrairement aux allégations véhiculées, Haidar n'a été ni arrêtée, ni enlevée, ni soumise à un quelconque mauvais traitement à son arrivée à l'aéroport de Laayoune, lit-on dans la lettre de l'ambassade, qui a ajouté que des membres de la famille de la dénommée Haidar étaient présents au moment où cette dernière a renié sa nationalité marocaine.

Le processus a été mené, dans sa totalité et dans le respect des lois, a dit l'ambassade, soulignant que l'acte de provocation de Haidar, qui intervient à la veille du lancement d'un autre round de rencontres informelles entre les parties, sous l'égide de l'Onu, est une indication claire qu'elle sert un agenda établi par des parrains étrangers.

Le rejet par Haidar de toutes les propositions, faites par l'Espagne en vue de trouver une solution, en dit long sur ses véritables intentions, a indiqué la lettre, soulignant que cette dernière, qui exploite les droits de l'homme à des fins politiques, n'a jamais daigné exprimer ses préoccupations au sujet des graves violations des droits de l'homme commises par le "polisario" dans les camps de Tindouf.

Au moment où les Marocains des provinces du sud jouissent pleinement de leurs droits en tant que citoyens à part entière et participent activement à la vie politique, économique et sociale à travers les instances élues, leurs compatriotes retenus contre leur gré dans les camps de Tindouf, sont privés de leur droit à la liberté de mouvement, soumis à des conditions inhumaines et font l'objet d'endoctrinement, d'exploitation et de pratiques esclavagistes, alors que leurs enfants leur sont arrachés et déportés, en témoignent les rapports et déclarations des organisations non-gouvernementales impartiales, souligne la lettre.

Les autorités algériennes n'ont jamais accepté les appels lancés par le Haut Commissariat des Réfugiés (HCR) pour l'organisation d'un recensement des populations vivant dans les camps de Tindouf, dont le nombre est gonflé d'une manière scandaleuse par le "polisario", qui abuse et détourne depuis plus de trois décennies l'aide humanitaire internationale, comme l'ont confirmé des témoignages et des rapports d'organisations internationales respectées actives dans le domaine de la défense des droits de l'homme, note l'ambassade.

"L'engagement sincère du Maroc et ses efforts inlassables pour la consécration des principes et de la culture des droits de l'homme sont constamment salués par la communauté internationale, notamment la Commission européenne", a conclu la lettre.

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