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jeudi 10 décembre 2009

Le Maroc n'a pas de leçon à recevoir de l'Algérie en matière de Droits de l'Homme (Khyari)

Le Maroc n'a pas de leçon à recevoir de l'Algérie en matière de Droits de l'Homme (Khyari)

Thami Khyari, secrétaire national du Front des Forces Démocratiques (FFD), a souligné dimanche à Fès que le Maroc n'a pas de leçon à recevoir de l'Algérie, particulièrement dans le domaine des Droits de l'Homme, d'autant plus que la situation des Droits de l'Homme n'est guère brillante dans ce pays.

S'exprimant lors d'une rencontre avec les militants du FFD dans la région de Fès, M. Khyari a rappelé que le Maroc est le seul pays dans la région où les droits de l'Homme sont les plus respectés et protégés.

"Tout ce que nous espérons, c'est que l'Algérie se hisse au niveau du Maroc en matière de respect des Droits de l'Homme", a dit M. Khyari, notant que "les Marocains, qui luttent depuis une longue date pour la promotion des Droits de l'Homme dans leur pays sont capables de les défendre, sans l'aide de personne".

Le registre des Droits de l'Homme en Algérie n'est guère brillant comme l'illustrent les milliers de morts et de disparus enregistrés dans les années 90 dans ce pays, où la situation ne s'est pas améliorée aussi bien en matière de respect des droits politiques et sociaux qu'en matière de respect des droits économiques et ce, malgré les énormes réserves pétrolières dont dispose le pays, a-t-il ajouté.

Profitant de la nouvelle situation créée au Maroc en matière de respect des Droits de l'Homme et de la liberté d'expression, a poursuivi M. Khyari, les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume ont commencé à recruter à l'intérieur même du pays "des traîtres dans l'espoir de porter atteinte à l'unanimité nationale autour de la question du Sahara, oubliant toutefois qu'il s'agit d'une cause sacrée pour plus de 30 millions de Marocains, prêts à consentir tous les sacrifices pour la défendre".

C'est pourquoi, le discours de SM le Roi du 6 novembre dernier est venu à temps pour mettre un terme à toute équivoque et distinguer entre ceux qui sont Marocains et ceux qui ne le sont pas, a-t-il dit, appelant à une mise au point dans le cadre des relations du Maroc avec l'Algérie.

Abordant la situation politique au Maroc, il a souligné la nécessité pour les partis politiques d'assumer leur responsabilité entière dans l'encadrement des citoyens et la défense de leurs droits non seulement à l'occasion des élections mais de manière permanente et ce, pour rétablir la crédibilité du travail politique.

"Les citoyens ont perdu confiance dans les partis politiques, car ces derniers sont présentés sur le même pied d'égalité et de manière confuse qui ne facilite pas de distinguer la gauche de la droite, les partis conservateurs des partis progressistes", a-t-il dit, notant qu'il est temps pour que les partis politiques révisent leurs méthodes de travail pour développer une action de proximité et rester proches des citoyens et de leurs préoccupations quotidiennes.

Il a en outre émis nombre de critiques à l'égard d'une série de plans sectoriels (Santé, Plan vert pour l'agriculture, plan d'urgence pour l'enseignement, plan de développement de l'artisanat, plan de développement du tourisme et l'objectif des 10 millions de touristes), estimant qu'ils ne traduisent pas les préoccupations des citoyens et qu'il est impossible de les mettre en œuvre en l'absence de la mobilisation réelle des personnels des départements concernés.

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