Pages

jeudi 8 octobre 2009

Une ONG internationale appelle à l'application des obligations statutaires du HCR au profit des séquestrés à Tindouf


Une ONG internationale appelle à l'application des obligations statutaires du HCR au profit des séquestrés à Tindouf

La présidente de l'ONG "Action Internationale Femmes", Mme Latifa Aït-Baala, a appelé, mardi à New York, la communauté internationale à imposer l'application des obligations statutaires du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) au profit des populations séquestrées à Tindouf, en Algérie.

Il est temps que la communauté internationale impose l'application des obligations statutaires du HCR et exige le recensement des populations. Il est temps que le respect du principe du retour librement consenti soit garanti", a affirmé Mme Aït-Baala qui intervenait devant la quatrième Commission de l'Assemblée générale de l'ONU.

Aujourd'hui, a-t-elle ajouté, "c'est au péril de leur vie que certains réfugiés font le choix de rentrer au pays y compris de hauts dirigeants du polisario, voire des membres fondateurs de ce mouvement".

Pour la présidente d'"Action Internationale Femmes", basée en Belgique, il est aussi "temps que l'intégrité des personnes dans les camps soit pleinement préservée et qu'il soit mis fin aux pratiques de viols et abus à l'encontre des jeunes filles et des femmes, à l'exploitation des enfants, au trafic d'organes et aux trafics illicites en tout genre. Des pratiques dénoncées par les médias et les organisations internationales qui nécessitent que des enquêtes internationales soient diligentées".

"Si de telles garanties ne peuvent être données, alors l'option du déplacement des populations vers un autre Etat doit être sérieusement envisagée", a martelé Mme Aït-Baala.

Relevant les graves et nombreuses violations du Droit humanitaire et des Conventions internationales par les séparatistes et les autorités algériennes, elle a évoqué, notamment le cas des disparitions forcées de Marocains pour lesquels toute la lumière doit être faite, ainsi que la déportation, arbitraire et sans sommation, de 350.000 Marocains d'Algérie en représailles à la marche verte. Ces déportés attendent toujours d'être réintégrés dans leur dignité, a-t-elle déploré.

"Il est donc plus qu'urgent que les Nations Unies, conscience de l'humanité, mettent un terme à cette série de souffrances et que les parties Âœuvrent à la réalisation de l'Union des Etats du Maghreb à l'image de l'Union européenne, elle-même née des cendres de la guerre", a-t-elle affirmé.

Pour ce qui est de l'Initiative marocaine d'autonomie pour la région du Sahara, elle a estimé que "cette proposition, qui procède d'une démarche démocratique et de la volonté d'émanciper les populations par la gestion des affaires locales dans le cadre d'un projet de régionalisation, est certainement la clé d'une nouvelle page de l'histoire de la région à laquelle la communauté internationale doit contribuer pour mettre fin à tant de souffrances et pacifier la région".

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire